5.22.2014

Le nouveau maillot de l’AS Monaco saison 2014/15


Après le PSG, c'est au tour de son dauphin, l'AS Monaco, de dévoiler sa nouvelle tenue.

Au lendemain de la dernière journée de la Ligue 1 de la saison 2013-2014, le club de l'AS Monaco et Nike ont annoncé un partenariat jusqu’en 2019 et ce, dès la saison prochaine.
Dans ce spot de 30 secondes, Radamel Falcao, James Rodriguez, Eric Abidal, Layvin Kurzawa et Geoffrey Kondogbia dévoilent le nouveau maillot à domicile du club de la Principauté au centre d'entraînement de la Turbie.

5.13.2014

Football : les Anglais ne comprennent pas le « cas Nasri »

Tout juste auréolé du titre de champion avec Manchester City, Samir Nasri nourrit l'incompréhension de l'Angleterre vis-à-vis de la France. Les Britanniques se demandent comment les Bleus pourraient se passer au Mondial 2014 d'un joueur brillant chez eux.

Le meneur des Citizens sort en effet d'une saison pleine avec son club, vraisemblablement la plus aboutie depuis qu'il évolue de ce côté-ci de la Manche où il est arrivé en 2008. A 26 ans, il vient ainsi de réaliser le doublé championnat-Coupe de la Ligue.
En 46 matches toutes compétitions confondues à City, il a inscrit 11 buts et délivré autant de passes décisives. Dont sept réalisations et sept caviars en 34 matches de championnat. Dimanche, il a justement fermé son compteur en ouvrant la marque contre West Ham (2-0), avant d'être même désigné « homme du match ». Pourtant, le joueur aux 5 buts en 41 sélections ne sera vraisemblablement pas du voyage au Brésil, comme il l'a reconnu lui-même en marge de la célébration du titre à l'antenne de Canal Plus.


« Pas besoin de spéculer, je pense que les jeux sont faits, c'est comme ça. Si j'avais été du voyage au Brésil, j'aurais tout donné. Si être titulaire dans un club comme Manchester City et gagner deux titres, être performant, ce n'est pas suffisant, et bien tant pis je n'aurai pas de regret, j'ai tout fait sur le terrain ».
« Je ne peux imaginer que Nasri ne soit pas au Brésil parce qu'il a été l'un des meilleurs joueurs du championnat et quelqu'un de très important pour nous cette saison, a ainsi déclaré son entraîneur Manuel Pellegrini. S'il ne va pas au Mondial, c'est une grosse erreur ».
On retrouve la même incompréhension du côté des journaux anglais.« Deschamps a viré Nasri en février après la déception du match aller des barrages contre l'Ukraine mais pourtant il semble difficile d'ignorer sa récompense d'homme du match dimanche ainsi que ses bonnes performances tout au long de la saison », écrit lundi The Daily Mail. « Cela s'explique évidemment par le reflet de tensions du passé dans le camp français plutôt que par la forme de Nasri, qui a encore été excellente », abonde The Times alors que le joueur est en Une de nombreux journaux lundi.
CASSEROLES
L'ex-Marseillais pourrait en effet payer son comportement du 15 novembre 2013 lors de sa dernière sélection en barrage aller des éliminatoires du Mondial 2014 contre l'Ukraine. Balayée 2-0 ce jour-là à Kiev, la France avait déjoué et Nasri s'était une nouvelle fois montré irritant sous le maillot bleu. Le joueur ne nie pas sa mauvaise prestation mais se dédouane sur la contre-performance générale du groupe.
« Je pense que le sélectionneur n'a pas grand chose à mereprocher. J'ai fait un mauvais match en Ukraine, comme mes coéquipiers. Le reste, ce sont des faux-semblants, des fausses excuses.
Au-delà de ce match, le joueur, aussi étincellant fut-il dans ses clubs, n'a jamais fait partie du noyau dur de la sélection, notamment à cause de son comportement. Non-retenu en 2010 pour le Mondial sud-africain, le sélectionneur Raymond Domenech disait du joueur dans son livre « qu'il [Samir Nasri] symbolise cette dérive des joueurs ne pensant qu'à leur gueule. Au sein d'un groupe, il vient toujours appuyer là où ça fait mal et révèle la faille au lieu de la colmater ». Et il ne s'y était pas fait que des amis puisqu'il avait été accusé par les anciens demanquer de respect lors de l'Euro 2008.
« J'ai joué dans plusieurs clubs, je n'ai jamais eu un problème extra-sportif ou dans le vestiaire. Voilà. On ne peut pas êtreami avec 23 mecs dans une équipe, c'est comme ça ».
Autre casserole à son actif, en 2012, en pleine opération rachat de l'équipe de France après le fiasco médiatico-sportif du Mondial 2010, il avait été suspendu par la FFF pour des écarts de conduite à répétition notamment vis-à-vis de la presse.Une liste qui ne s'allongera pas au Brésil. « Je partirai en vacances et je regarderai la Coupe du monde à la télé », a-t-il prévu.

Votre liste des 23

Gardiens : Hugo Lloris (Tottenham - 96,57%), Steve Mandanda (Marseille - 79,59%), Stéphane Ruffier (Saint-Etienne - 69,24%)


Défenseurs: Raphaël Varane (Real Madrid - 93,09%), Mamadou Sakho (Liverpool - 90,1%), Mathieu Debuchy (Newcastle - 88,3%), Laurent Koscielny (Arsenal - 81,28%), Lucas Digne (Paris - 62,09%), Eliaquim Mangala (Porto - 61,45%), Bacary Sagna (Arsenal - 55,33%), Patrice Evra (Manchester United - 54,49%)

Milieux de terrain: Yohan Cabaye (Paris - 94,95%), Paul Pogba (Juventus Turin - 94,38%), Blaise Matuidi (Paris - 92,95%), Clément Grenier (Lyon - 58,19%), Maxime Gonalons (Lyon - 43,09%), Rio Mavuba (Lille - 39,74%)

Attaquants: Karim Benzema (Real Madrid - 92,78%), Franck Ribéry (Bayern Munich - 92,28%), Antoine Griezmann (Real Sociedad - 76,69%), Olivier Giroud (Arsenal - 74,06%), Mathieu Valbuena (Marseille - 65,91%), Alexandre Lacazette (Lyon - 41,82%)
Mardi soir, Didier Deschamps dévoilera une liste de 30 joueurs, avant d'en désigner définitivement 23 pour le Mondial au Brésil cet été. Un exercice complexe auquel vous vous êtes prêté ces dernières semaines sur notre site. Un constat s'impose: le résultat devrait être très proche de la liste finale du sélectionneur, mais vous n'avez pas les mêmes préférences à 100% sur 3 postes où, justement, un doute existe.

Ruffier plutôt que Landreau

Au poste de troisième gardien, derrière les intouchables Lloris (96,57%) et Mandanda (79,59%) apparaît Stéphane Ruffier. Avec 69,24% de présence dans vos listes, il devance largement Mickaël Landreau (23,07%).

Digne plutôt que Clichy

D'après vous, Gaël Clichy ne doit pas aller au Mondial. Avec 37,45% des suffrages, le latéral gauche de Manchester City passe après Patrice Evra (54,49%) et surtout Lucas Digne (62,09%).

Lacazette plutôt que Rémy

En attaque, il y a les incontournables Benzema (92,78%), Ribéry (92,28%), Antoine Griezmann (76,69%), Olivier Giroud (74,06%) et Mathieu Valbuena (65,91%). La sixième place devrait se jouer entre Alexandre Lacazette et Loïc Rémy. Pour vous, c'est le Lyonnais (41,82%) qui mérite sa place. Avec seulement 23,44% des votes, Loïc Rémy ne vous a pas convaincu.

Et Nasri ? Et Brandao ?

Samir Nasri n'a que très peu de chances de participer au Mondial. Un choix que vous approuvez puisque le Citizen est seulement 7e dans la hiérarchie des attaquants (33,18%). Intéressé par l'équipe de France, Brandao a en revanche fini très loin, avec seulement 3,73% de vos votes. C'est toujours mieux que Briand (2,9%) ou Modeste (1,96%) mais cela ne suffira pas.

Coupe du monde : 30 jours et des doutes

A un mois du début du Mondial au Brésil, quatre stades sont toujours en travaux et les manifestations se multiplient contre un événement de moins en moins populaire.

La scène remonte au jeudi 8 mai. Dilma Rousseff arrive vers quinze heures sur la pelouse du stade Itaquerão de Sao Paulo, l’enceinte où se jouera le match inaugural de la Coupe du monde. Le chantier a suspendu ses travaux quelques minutes. L’inauguration de l’édifice se veut avant tout symbolique après une série incalculable d’accidents, de retards et de contretemps.
La présidente pose devant les photographes entre une poignée d’ouvriers tout sourire et quelques hommes politiques locaux aux visages plus circonspects. Quelques minutes auparavant, Dilma Rousseff avait modifié son agenda pour s’entretenir avec les dirigeants du Mouvement des travailleurs sans-toits. Plusieurs manifestations et occupations avaient eu lieu dans la ville et autour de l’édifice pour protester contre une Copa de « la finance ».
Encore un petit tour et la chef du gouvernement quitte Itaquerão sans un mot pour les journalistes. Visiblement le cœur n’y est pas.
Ce jour-là, sept autres villes hôtes de la Coupe du monde ont enregistré des rassemblements de protestataires. A Rio de Janeiro, un arrêt de travail des chauffeurs de bus a même paralysé la ville. D’autres grèves sectorielles (police fédérale, vigiles des banques, personnel administratif des universités et professeurs des écoles publiques) étaient annoncées.
Encore la veille, Dilma Rousseff avait tenté de créer un climat plus positif autour du Mondial. Sur les réseaux sociaux, elle s’était fendue d’un commentaire sur la liste des 23 joueurs brésiliens sélectionnés pour le Mondial que venait d’annoncer l’entraîneur Luiz Felipe Scolari (ici). La présidente a reçu en retour des dizaines de messages amers et férocement critiques envers la compétition. Un signe supplémentaire, comme le note l’hebdomadaire Carta Capital, de cette mauvaise humeur « qui a contaminé le pays tout entier ».
Les chiffres sont têtus : la proportion de Brésiliens soutenant le Mondial au pays est passée de 79 % en novembre 2008 et 65 % en juin 2013 à 48 % en avril. Les « anti » n'étaient que 10 % il y a six ans, 41 % aujourd'hui. Par ailleurs, 49 % des personnes interrogées le mois dernier estiment que la coupe entraînera plus d’inconvénients que d’avantages pour eux-mêmes, 31 % pensent l’inverse. Comme si l’exaltation avait fait place au désenchantement malgré les efforts déployés depuis sept ans pour préparer le pays à cet événement planétaire.
A un mois du lancement du Mondial, quatre stades (Curitiba, Cuiaba, Porto Alegre et Sao Paulo) sont toujours en travaux. Leurs factures ne cessent de s’allonger. Des groupes de manifestants se rassemblent dans les douze villes hôtes de la compétition et fourbissent leurs armes. A Rio, Sao Paulo et ailleurs, les questions liées aux transports et à la sécurité sont toujours en question (ici). C’est beaucoup pour un pays qui rêvait de montrer au monde le véritable réveil du géant émergent. Beaucoup, pour une population excédée par une corruption toujours aussi endémique et des services publics de piètre qualité, illustrant chaque jour un peu plus les dysfonctionnements du pays.
La Coupe du monde aura bien lieu. Au moment du coup d’envoi dans ce stade d’Itaquerão, le 12 juin, le pays Auriverde retiendra même très certainement son souffle. Mais pour combien de temps ? « Le Brésil peut être champion et moi perdre l'élection. Il peut ne pas y arriver et moi être réélue », a plaisanté la présidente Rousseff. Pas sûr que de tels propos soient de nature à réenchanter le pays.

Brésil 2014 : l'Angleterre, l'Algérie, le Japon et la Russie dévoilent leur liste

La Coupe du monde de football au Brésil se rapproche à grands pas pour nombres de sélections. Lundi 12 mai, un jour avant l'annonce de la liste des 30 joueurs français retenus par Didier Deschamps, les sélectionneurs du Japon, de la Russie, de l'Angleterre et de l'Algérie ont rendu leur copie.

  • L'Angleterre au complet
A Londres, Roy Hodgson n'a pas attendu le 2 juin, date butoir pour la liste définitive, pour annoncer ses 23 joueurs et ses sept réservistes. Les anciens Steven Gerrard, Frank Lampard et Wayne Rooney figurent bien dans la liste, tout comme les petits jeunes Ross Barkley, Luke Shaw et Raheem Sterling. Le milieu d'Everton de 20 ans, le latéral de Southampton de 18 ans et l'ailier de Liverpool de 19 ans ont toutefois déjà été sélectionnés, mais ils sont les trois joueurs de champ à compter le moins de capes, avec respectivement trois, un et deux matches à leur actif.
noter la présence, dans la liste des réservistes, des attaquants Andy Carroll, l'ancien buteur titulaire qui tente de rebondir à West Ham, et de Jermain Defoe, seul expatrié de la liste puisqu'il a quitté Tottenham cet hiver pour le Canada. Au Brésil, l'Angleterre a hérité d'un premier tour compliqué avec l'Italie, l'Uruguay et leCosta Rica dans le Groupe D.
  • Le Japon avec ses deux stars Kagawa et Honda
Le sélectionneur italien du Japon, Alberto Zaccheroni, a présenté la liste de 23 joueurs qu'il compte emmener au Brésil et parmi lesquels figurent les deux vedettes nationales, Shinji Kagawa et Keisuke Honda. Le technicien de 61 ans a cependant créé la surprise en rappelant l'attaquant Yoshito Okubo, 31 ans et qui n'a joué qu'un seul match avec la sélection depuis le Mondial 2010, pour cette liste qui comporte 12 joueurs évoluent à l'étranger.
Vainqueur de la dernière Coupe d'Asie, le Japon affrontera la Colombie, la Grèceet la Côte d'Ivoire dans le groupe C et espère atteindre la phase à élimination directe, comme en 2010.
  • Capello snobe Pavlyuchenko et Tarasov
Les deux vedettes du Lokomotiv Moscou, Roman Pavlyuchenko et Dmitry Tarasov, sont absentes de la liste des 30 joueurs de Fabio Capello. La décision delaisser de côté Tarasov est due au fait qu'il a été écarté des terrains plus tôt cette année pour une blessure à un genou et qu'il est peu probable qu'il soit rétabli pour le début de la compétition en juin.
Autre surprise, le tacticien italien a rappelé l'attaquant vétéran Pavel Pogrebnyak, 30 ans, qui joue en Angleterre au FC Reading. La majorité de cette équipe joue en Russie, y compris l'ancien attaquant Alexander Kerzhakov, seul joueur russe àavoir participé à la Coupe du Monde 2002 en Corée et au Japon, et l'ancien ailier de Chelsea, Yury Zhirkov, aujourd'hui au Dynamo Moscou.
  • Quatre joueurs de Ligue 1 avec les Fennecs
Le milieu de terrain du SC Bastia, Ryad Boudebouz, écarté de la sélection algérienne depuis la Coupe d'Afrique des nations 2013, figure dans la liste des 30 joueurs de Vahid Halilhodzic. A noter la présence de trois autres pensionnaires de Ligue 1 : Aissa Mandi (Stade de Reims), Mehdi Mostefa (Ajaccio) et Carl Medjani (Valenciennes FC). En revanche, l'attaquant de Livourne Ishak Belfodil est absent de cette liste.
La majorité de l'équipe (25 joueurs) évolue à l'étranger, dont l'attaquant de Leicester Ryad Mahrez, convoqué pour la première fois, et les deux stars Faouzi Ghoulam (Naples) et Sofiane Feghouli (Valence CF).